Guide des contre-indications des principales plantes médicinales

Michel dubray

 

Incontournable à la bonne utilisation des plantes médicinales !

Ce livre est l’un des premiers que j’ai acheté lorsque j’ai commencé à étudier l’herboristerie (j’ai encore le ticket de caisse du 16 avril 2016) et pour cause, mon école en ventait les mérites et j’ai vite compris pourquoi.

Il existe en effet pléthore d’ouvrage sur les plantes (bien plus aujourd’hui qu’il y a 4 ans) et peu d’entre eux nous parlent des contre-indications. Ils ont certes leurs qualités mais n’ont pas ce point essentiel à l’usage des plantes et ce livre à le mérite de le couvrir. Il n’est pas un guide d’usage ou de transformation de celles-ci, ce n’est pas l’objet de l’œuvre et d’autres remplissent bien cette fonction. Non, c’est un livre qui se veut simple dans sa lecture : un dictionnaire reprenant les études et données afin de nous expliquer comment utiliser les plantes sans danger.

 

Couverture du livre Guide des contre-indications des principales plantes médicinales
Machine à écrire noire

L’auteur

Michel Dubray est herboriste et nutrithérapeute diplômé. Il commence son chemin avec les plantes dans les années 70 après avoir été initié par un fermier employant les simples pour soigner les malades des environs. Par la suite, il eut un souci de santé qui aurait pu le conduire à la chaise roulante mais les plantes réussirent à le soulager. Il poursuit alors sa voie, certain que les plantes sauraient l’accompagner tout au long de sa vie.

Au fil du chemin, il rencontra diverses personnalités du monde des plantes (Claire Moucot, Gérard Ducerf, François Couplan …) puis fonda une entreprise et se mit à donner des formations autour des plantes et de la diététique. 

Il consacre désormais son temps à l’enseignement de l’herboristerie et à la consultation comme nutrithérapeute. 

Michel Dubray

Nous aurions pu intituler ce livre Quand l’homme sera contre-indiqué aux plantes, car l’évolution vers un assistanat permanent de prescriptions d’entretien ou de confort est rentré dans les moeurs.

Primum non nocere.
Principe fondamental de médecine

Ce livre se veut simple et se découpe pour cela en 3 parties : les principales composantes des plantes, les monographies des 357 plantes classées par ordre alphabétique et enfin une liste de maladies pour lesquelles certaines plantes sont à proscrire.

Les monographies des plantes, puisque c’est ce qui nous intéresse ici, se veulent accessibles à tous. Pour chaque plante, on retrouve : nom commun, nom latin, famille botanique, parties de plante utilisées, constituants principaux, DJMA (dose journalière maximum admissible), préparations, contre-indications, effets non désirés, interactions avec d’autres plantes ou suppléments et remarques.

Si les informations concernant la plante et la manière dont on l’utilise ne sont pas très fournies, c’est normal, ce n’est encore une fois pas l’objet de l’ouvrage et il vous faudra passer par d’autres livres si vous recherchez ces données (voir la bibliothèque végétale). Ce qui nous intéresse c’est l’expertise de l’auteur et la compilation des essais sur les plantes qu’il a rassemblé. 

Parce qu’un exemple sera plus parlant, partons du principe que nous sommes une personne aimant la cuisine méditerranéenne et que nous allons subir une opération chirurgicale prochainement. Nous continuons notre régime habituel et nous apprêtons à manger un bon plat d’aïoli et, pourquoi pas, un peu de pain frotté à l’ail et à l’olive. Le livre se met soudain à briller et s’ouvre à la page de la plante incriminée :

Une forte consommation d’ail avant opération chirurgicale a provoqué une augmentation du temps de coagulation ou une réduction de l’agrégation plaquettaire. Ceci a également été démontré par la consommation de 4 éclats d’ail par jour qui ont provoqué un hématome épidural spontané.

Nous nous abstenons alors et nous souvenons des conseils du chirurgien qui nous avait prévenu de ce risque (je ne connais pas beaucoup de personnel médical mais peu hélas en parlent).

Cet exemple est bien sûr imagé et simplifié : il ne nous dit pas qu’une gousse d’ail prise avant une opération va saboter celle-ci, elle nous invite à être vigilent et à signaler des comportements alimentaires qui ne seraient peut être pas venus à l’idée (de nous-même ou du personnel soignant).

Pour conclure, je citerai Paracelse qui nous disait : “tout poison est un remède, ce n’est qu’une question de dosage”. Ce livre nous enseigne la prudence et nous invite à investiguer sur les plantes afin de mieux les appréhender, les utiliser ou les conseiller.

Au jour où un engouement certain est prêté à l’herboristerie (ce que je défend ardemment), il faut s’assurer de ne pas tomber dans l’excès en se disant “Ce ne peut pas être dangereux, c’est naturel”. Utilisez les plantes oui, mais pas aveuglément.

Où l’acheter ?

Voici une sélection de sites où j’ai l’habitude de trouver mes ouvrages (je ne touche pas de commission). N’hésitez pas à faire marcher l’occasion et les libraires locaux, ce serait triste de les voir disparaitre.

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